Méthode AMIS
Approche Manuelle Informationnelle Somatique

Conception de la Méthode AMIS

La méthode AMIS est une approche manuelle et informationnelle, inspirée directement des enseignements et travaux de Maurice-Raymond POYET et d’une vision somatique et empathique associée à une profonde connaissance de l’embryologie et de la systémie familiale.  Cette approche manuelle et informationnelle est pionnière sur les somatisations et les émotions vécues, soit personnellement soit transmises entre générations.  Une douleur somatique a pour origine, soit une lésion organique (blessure, traumatisme physique, etc.), soit une souffrance psychique, soit les deux à la fois. On parle de maladie psychosomatique lorsqu’une pathologie physiologique ou structurelle semble avoir pour cause un problème psychique ou émotionnel. (voir « Prendre soin de l Être » de Jean Yves LELOUP)

Serge Maniey est praticien depuis 2004. Son approche et sa vision particulière de l’embryologie lui permet d’enseigner le processus et le chemin corporel de la somatisation, et d’avoir enfin une notion explicative et rationnelle sur cette méthode énergétique informationnelle et sensorielle.

Ce procédé révolutionnaire ne nécessite que peu de séances (2 voire 3 en moyenne), est d’une innocuité totale dans le sens où le geste correctif n’est que ré-informationnel en éliminant la majeure partie des symptômes douloureux et leurs récurrences. Pour terminer, la méthode AMIS reprend les exacts fondements énergétiques et tactiles des 2 principaux fondateurs de l’ostéopathie Andrew Taylor STILL et William Garner SUTHERLAND

À l'esprit est demandé de découvrir le lien entre physique et spirituel

I. La méthode AMIS

a) La notion de relation

Cette approche manuelle somatique place comme pierre angilaire la notion de relation. En effet, cette dernière est prépondérante dans toute forme de vie. Elle se retrouve à chaque étape évolutive individuelle, de tout être humain : avant même la conception de toute personne, la relation se crée d’abord entre ses propres parent. Tout au long de nos différentes consultations, nous avons su approfondir nos connaissances intuitives et sensorielles, et remarqué que parfois, des lésions une fois rééquilibrées, spasment temporairement dans leur profondeur certaines zones méningées.

b) La somatisation des émotions

Ces fixités, somatisées sous forme de mémoire tissulaire (ex : une peur de mort pour soi ou pour les autres survenue au moment d’un accident), situées dans les parties les plus centrales de la structure tout autour du tube neural, expriment en fait des stress primitifs, profonds mécanismes adaptatifs de survie mis en place pendant la période de l’embryogénèse. Ces tensions méningées ont les mêmes incidences adaptatives et organisationnelles de compensation du corps tout entier que nous avons citées plus haut. En effet, les méninges sont en continuité, de tout le péricrâne à chaque foramen crânien (orifices pour les nerfs, les vaisseaux etc.). Elles sont aussi au cœur du système immunitaire par l’intermédiaire du réseau lymphatique (Antoine LOUVEAU. 2015). 

Par l’intermédiaire des fascias, ses fixités ou zones figées apparaissent sur toute la structure corporelle de l’individu de la même façon qu’un choc traumatique, mais sur un autre niveau d’organisation : le système émotionnel provoquant ces modifications tissulaires, le cerveau inconscient ne fait aucune différence entre une souffrance physique ou émotionnelle. Tant que ces altérations relationnelles inconscientes, vécues ou transmises, n’auront pas été transformées par un changement d’état de conscience modifié par cette approche manuelle sensorielle ou par l’hypnose, permettant à la personne de faire un lien au plus profond d’elle même, une récurrence de plus en plus systématique et douloureuse des symptômes pourra éventuellement apparaître, quand des évènements similaires, apparemment sans aucun rapport, déclencheront une réactivité adaptative disproportionnée émotionnelle et corporelle. Car ces stress, ces ruptures de relation, la violence des évènements et leurs répétitions peuvent également se transmettre de génération en génération (cf. Travaux sur l’épigénétique) engendrant des fixités différentes sur le centre ou bien sur la périphérie de la structure crânienne (fixités centrifuges ou centripètes) de la personne ou de ses descendants. Cela laisse des traces tissulaires palpables. Elles peuvent produire au fil du temps des sur-adaptations, et l’installation de pathologies adaptatives de plus en plus profondes. D’occasionnelles, elles deviendront permanentes, de plus en plus structurelles, voire organiques puis comportementales : l’événement réel vécu par un aïeul s’éloignant avec le temps, engendrera des symptômes et des déséquilibres chez ses descendants face à des événements similaires et répétitifs. C’est comme si une mémoire inconsciente était à l’œuvre en déclenchant chez le descendant un stress augmenté alors que les évènements réels, analogues et actuels vécus par lui-même, sont moindres. 

Ce concept novateur a d’ailleurs été confirmé par des expériences en laboratoire en 2014, à l’école de médecine de l’université d’Emory à Atlanta en Géorgie : des chercheurs se sont aperçus qu’une souris stressée pouvait re-transmettre son stress de façon épigénétique jusqu’à la 5ème génération, sans aucune relation avec ses descendants et sans qu’aucun gène ne soit muté : simplement les inhibiteurs et activateurs de certains gènes se comportent de façon aberrante et créent certaines anomalies, ce sur plusieurs générations. Les réactions de la 5ème génération de souris, n’étant plus que comportementales et incohérentes avec la réalité de l’environnement (stress permanent, prise de poids, comportement erratique, diabète etc.).

II. Cartographie symbolique du corps

a) La symbolique crânienne

Durant une vingtaine d’année une symbolique crânienne a donc été répertoriée en classifiant une multitude de niveaux d’organisation dans les changements tissulaires crânien qui retracent une forme de mémoire corporelle inscrivant chez la personne les modes relationnels : non seulement dans le propre vécu du patient mais aussi au fil du vécu des différentes générations familiales. Le praticien acquiert une compréhension intuitive particulière au bout de ses doigts, sur la souffrance individuelle non exprimée qui se retrouve ainsi somatisée par ces fixités tissulaires dans le corps du patient ou dans celui des générations suivantes.  Ce qui nous a  amené à cette compréhension intuitive est en partie dû à nos innombrables expériences de soins, mamans/bébés conjoints dans leur lien fusionnel et également d’avoir soigné de nombreux groupes familiaux. 

Des découvertes récentes (neurosciences, 2011) tendent à corroborer cette observation. En effet, selon Dr. Boris Cyrulnik, neuropsychiatre bien connu : « des perturbations émotionnelles de la mère pendant son dernier mois de grossesse modifient physiquement la structure du cerveau de son bébé. La conséquence : une difficulté ultérieure (tendances suicidaires, à l’adolescence tout particulièrement) à gérer des émotions, anodines pour qui n’a pas eu à souffrir indirectement de ces stress maternels »

b) Correspondances corporelles dans la méthode AMIS

Pieds / crâne

 Une correspondance a été élaborée entre les membres inférieurs, supérieurs et le crâne : par un toucher ré-informationnel, les spasmes dure mériens et les sutures crâniennes se rétablissent parfaitement au niveau informationnel et somatique. Réharmonisant le système para-sympathique certaines émotions non exprimées peuvent alors émerger à la conscience du patient et l’amener progressivement à la compréhension intuitive et consciente dans le temps. Ces corrections libèrent progressivement ses peurs récurrentes, dés-aliènent en partie les comportements familiaux devenus inadaptés à la situation actuelle du patient et par voie de conséquence éliminent définitivement les symptômes douloureux dans le respect de sa propre écologie physique et émotionnelle. À cet endroit le praticien peut intervenir dans une verbalisation symbolique parcimonieuse adaptée à la personne sans obligation aucune.

Mains / système organique

Maurice Raymond POYET mit également au point la correspondance entre les mains et le système organique. En fait ce niveau est transgénérationnel et plus profond (évènements vécus par les grands parents où les arrières grands parents mais retransmis) avec des résultats plus que probants. Cette correction agit sur des fixités centripètes des organes situées sur le hile. Serge Maniey a pratiqué ces soins de façon expérimentale pendant de nombreuses années en collaboration avec des acupuncteurs distincts, confirmant pleinement la modification en profondeur des différents pouls.